Divers maladie chez le chien

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Divers maladie chez le chien

LES MALADIES DU CHIEN

Le chien peut souffrir de maladies variées, dont un grand nombre, mais pas toutes, sont d'origine infectieuse.

MALADIE ORGANIQUES

Elles frappent un organe ou une partie de l'organe. Leurs causes sont très variées et elles évoluent d'une manière inégale. Elles ne sont pas toujours contagieuses. Leur issue dépend de la gravité des symptômes.

EXEMPLE DE MALADIES ORGANIQUES

Maladie organe touché

Otite, organe touché: oreille cystite vessie stomatite, organe touché: bouche prostatique prostate bronchite, organe touché: bronches myosite muscle endométrite, organe touché: utérus névrite nerfs néphrite, organe touché: reins

PRINCIPALES MALADIES INFECTIEUSES

Maladie étiologie transmission préventive

Le carré pseudomyxovirus et bactéries directe et indirecte très contagieuse vaccinationsherpes herpes - virus intra-utérine, contact direct vaccinationsherpes herpes - virus intra-utérine, contact direct vaccinationsparvovirose parvovirus très résistant très contagieuse vaccinationstoux de chenil adénovirus très contagieuse vaccinationsrage rhabdovirus contamination par morsure vaccinationsleptospirose (divers) leptospires contamination orale vaccinations

Maladie infectieuse

D'origine virale et bactérienne, elles frappent plusieurs organes. Elles sont contagieuses et souvent mortelles. Leur issue dépend de la gravité des symptômes et des réactions immunitaires du chien. La prévention est possible grâce aux vaccinations.

Maladie du Carré

Elle a une période d'incubation de trois à sept jours. Le chien malade présente des sécrétions oculaires et nasales purulentes, une conjonctivite avec photophobie, une toux avec complications pulmonaires, allant jusqu'à la broncho-pneumonie. On peut également détecter une gastro-entérite. La fièvre est forte (41°C) pendant la première phase de la maladie. Le système nerveux peut être atteint de façon irréversible (paralysie des membres postérieurs et tics nerveux). Cette maladie est souvent mortelle.

Hépatite virale ou infectieuse

Elle atteint des chiens de tout âge. L'incubation varie de trois à neuf jours. Fièvre au début de la maladie. Kérato-conjonctivite et irido-cyclite. Amygdalite. Apparition de petites hémorragies abdominales. Douleurs abdominales. Opacification de la cornée après une à trois semaines.

Herpès

Il est mortel chez les chiots, touchant divers organes. Les chiots peuvent être atteints de vomissements, diarrhées, trachéite et troubles nerveux. Chez l'adulte, le symptôme le plus fréquent est une laryngo-trachéo-bonchite accompagnée de rhinite. Une forme génitale peut apparaître chez les deux sexes.

Parvovirose

Gastro-entérite hémorragique, vomissements, déshydratation et perte de poids, abattement, hypothermie, leucopénie. La forme cardiaque est souvent mortelle chez le chiot.

Toux de chenil

Laryngo-trachéo-bronchite bénigne accompagnée de toux qui se propage rapidement dans les chenils et les pensions.

Rage

Transmise par morsure infectée d'un animal malade, elle frappe beaucoup de mammifères sauvages et domestiques. Le système nerveux est atteint, avec une paralysie progressive de l'animal. On note également des variations du comportement relativement importantes. La rage muette donne une paralysie progressive des muscles de la mandibule, des cordes vocales et d'autres muscles de la tête, avec pour conséquence une salivation abondante, l'aphonie et l'incapacité de déglutir ou de boire. Dans sa forme furieuse, le chien est agité, puis très excité. Il salive abondamment et hurle fréquemment. Il meurt d'une paralysie générale. L'homme peut être contaminé.

Leptospirose

Elle frappe les chiens à tout âge et de nombreuses autres espèces, y compris l'homme. Les rats et les souris sont les principaux agents de contamination. La gravité de cette maladie est variable. Elle provoque des néphrites, des conjonctivites, de légères parésies des membres postérieurs, des gastrites avec vomissements, une défaillance cardiocirculatoire, des ictères, rarement, des bronchopneumonies. Cette maladie est souvent mortelle.

Maladie parasitaire

Elles sont véhiculées par des organismes unicellulaires, comme les coccidies, ou plus complexes, comme les vers intestinaux. Les parasites vivent avec le chien et, dans les cas extrêmes, ils peuvent amener la mort de l'animal. Ils endommagent les tissus ou privent le chien d’éléments nutritifs et l'affaiblissent fortement, le rendant également plus sensible aux maladies infectieuses. La contamination se fait en général par l'absorption de larves ou d'œufs déposés par d'autres chiens malades. Il faut donc examiner périodiquement son chien, non seulement pour son bien, mais aussi pour éviter tout risque de contamination. Certains parasites sont dangereux pour l'homme qui est souvent un hôte intermédiaire (le ténia, par exemple). Les thérapies mentionnées ci-dessous à titre purement indicatif sont classées en fonction de l'organe touché. Il est recommandé de suivre attentivement les prescriptions du vétérinaire, car le médicament peut être nocif pour le chien lui-même.

Mycoses

Ces pathologies sont provoquées par des champignons et des levures microscopiques. Elles sont contagieuses pour le chien et pour l'homme, en particulier pour les enfants (teigne). Un environnement propre et une bonne hygiène de la peau du chien réduisent les risques de contagion. Elles sont curables la plupart du temps. Dans leurs formes les plus communes, elles se manifestent par des pertes de poils circonscrites.

Maladies congénitales

Elles sont déjà présentes à la naissance et sont déterminées par des causes génétiques ou des carences nutritionnelles de la mère ; les organes touchés sont variés. Elles ne sont pas contagieuses ; elles ne sont pas forcément mortelles.

Maladie héréditaire

Ces pathologies viennent de gènes particuliers présents chez les parents et transmis aux chiots. Elles peuvent se manifester à la naissance ou apparaître plus tard. Le chien pourra les transmettre à sa descendance. Parmi les plus connues, on trouve la dysplasie de la hanche, les maladies oculaires et l'hémophilie.

Dysplasie de la hanche

C'est une malformation de la hanche qui peut amener le chien à boiter des membres postérieurs dans les cas les plus graves. Elle est causée par une malformation de la jointure articulaire, qui provoque la subluxation, puis l'érosion du cartilage. Avec le temps, cette dégénérescence amène une arthrose déformante. L'origine génétique en est maintenant connue, mais pas le mécanisme de transmission. L'étude de l'hérédité est en fait complexe : plusieurs gènes semblent être impliqués et leu action peut être renforcée par l'environnement dans lequel le chien a été élevé et a grandi. Le comportement récessif des gènes peut masquer la présence de la maladie chez un chien qui la transmettra cependant à ses petits chez qui elle pourra se déclarer. Certaines races y sont plus sensibles que d'autres. L’ampleur des os pelviens et leur inclinaison est probablement un facteur déterminant. La dysplasie se manifeste plus facilement chez les sujets à croissance rapide. Une radiographie de l'articulation coxo-fémorale est aujourd'hui le seul moyen reconnu pour identifier les sujets malades et ceux porteurs de légères anomalies. La radiographie doit être faite par un vétérinaire expert, avec un chien sous anesthésie pour garantir sa relaxation musculaire et donc une position dorso-ventrale correcte.

Les urgences !

Etat de choc

Il existe :

- lorsque le chien est en déséquilibre cardiocirculatoire ; - en présence d'une vasodilatation périphérique ; - lorsqu'il y a accumulation de substances toxiques dans le tissu.

Causes

Forts traumatismes ; hémorragies, réactions anaphylactiques, pathologies cardiaques et neurologiques ; toxicoses et déshydratation ; électrocution.

Symptômes

Muqueuse pâles ; abattement, chute de température et tremblement musculaire ; pouls rapide; respiration superficielle; pertes d'urine et de selles; vomissements; collapsus.

Que faire ?

Garder le chien au chaud et au calme. Consulter un vétérinaire au plus vite pour d'éventuelles transfusions de plasma, l'administration de piqûres toniques ou bien d'analgésiques, d'analeptiques et d'oxygène. Le chien doit être gardé sous surveillance pendant quelques jours pour s'assurer que le choc est surmonté.

 

Empoisonnements

Ils peuvent être d'origine accidentelle ou criminelle.

COMMENT EVITER LES EMPOISONNEMENTS ACCIDENTELS ?

- Evitez que le chien avale du shampoing ou autres produits antiparasitaires lorsqu'il est en traitement.- Evitez que le chien puisse circuler sans contrôle dans des endroits qui ont été dératisés ou désinfectés récemment.- Mettez hors de portée du chien les produits chimiques (l'antigel est appétissants pour un chien!!)- Mettez tous les médicaments, les produits toxiques et chimiques hors de sa portée.- Ne placez pas des produits toxiques à côté des aliments.- Ne laissez pas sa gamelle dans le jardin quand on l'arrose de produits antiparasitaires- Éliminez tous les animaux morts qu'on peut trouver dans le jardin.

EMPOISONNEMENTS ACCIDENTELS OU CRIMINELS

Type de poison symptômes

Insecticides à base de phosphore salivation, contractions musculaires, convulsions, vomissements, diarrhées, rétrécissement de la pupille (myosis), pupille non réactive ; broncho-spasme, oedème pulmonaire, cyanose

Strychnine convulsions, dyspnée (respiration irrégulière), écume à la bouche, et asphyxie par paralysie spasmodique des muscles intercostaux et du diaphragme, mort à base cyanure (désherbants) étourdissement, perte des forces musculaires, respiration haletante et profonde, collapsus, mort ; l'haleine a une odeur d'amandes amères

Raticides salivation abondante, vomissements, œdème pulmonaire et dyspnée, faiblesse musculaire, pouls rapide et faible.

Le chien a avalé des substances dangereuses, il faut essayer de le faire vomir, en lui faisant boire la moitié d'un verre d'eau additionnée d'une cuillère de sel ou en stimulant son palais et son arrière-gorge. Il ne faut pas le faire si le chien a avalé des objets coupants ou des produits à forte acidité ou alcalinité. Pour éviter les empoisonnements criminels, il faut apprendre au chien à refuser la nourriture offerte par des étrangers et celle qu'il trouve par terre. Pour éviter les empoisonnements accidentels, il suffit de respecter quelques mesures de bon sens.

Piqûres d'insectes

Les chiens se font souvent piquer à la tête par des abeilles, des guêpes, des taons, etc. Les piqûres, bien que douloureuses, ont habituellement des conséquences passagères. Il suffit de rafraîchir la piqûre avec de l'eau froide et d'administrer des antihistaminiques par voie orale. Cela peut être plus grave lorsque le chien est piqué dans l'arrière-gorge en mangeant l'insecte. Dans ce cas, le chien risque d'étouffer. Il faut consulter un vétérinaire d'urgence et, si c'est impossible, administrer une injection d'antihistaminiques. En cas de piqûres multiples, il faut également prévenir très vite le vétérinaire car le chien risque un choc anaphylactique.

Morsure de vipère

Le chien est souvent mordu au museau alors qu'il essaie d'attraper la vipère. Si le chien est robuste, il peut se remettre, mais il faut de toute façon appeler le vétérinaire pour lui administrer du sérum.

 Coup de chaleur

Cela arrive souvent pendant les saisons chaudes, si on laisse le chien dans une voiture, fenêtres fermées par exemple. Pour garder sa température, le chien se met en général dans des endroits frais et ombragés et, s’il ne peut le faire, il augmente sa ventilation pulmonaire qui n'est cependant pas toujours suffisante. Les symptômes les plus évidents sont une allure chancelante, une augmentation de la température rectale, un épiderme chaud et sec, un pouls rapide, une respiration irrégulière, le collapsus et la mort. Il faut essayer de faire baisser la température : plonger le chien dans de l'eau froide et le garder au repos dans un endroit frais. Appeler le vétérinaire d'urgence.

Fractures

Les fractures les plus fréquentes sont en général celles des membres, de la colonne vertébrale et de la mâchoire. Elles sont souvent les conséquences de traumatismes violents comme un accident ou une chute. Elles peuvent être simples ou multiples et, dans les cas les plus graves, ouvertes (l'os ressort de la blessure). Les symptômes sont la tuméfaction, l'hémorragie, la paralysie et l'état de choc ; le chien boite et la douleur est très vive. Dans ce cas, il faut garder le chien le plus immobile possible et le rassurer. En cas de fracture des membres, essayer de les bouger le moins possible et, si l'intervention du vétérinaire est impossible immédiatement, les immobiliser avec des attelles de bois ou de carton et des bandes. Bien nettoyer et désinfecter les blessures et les recouvrir de gaze. Si le chien ne peut pas bouger, l'installer sur une couche confortable et le transporter sur une civière de vétérinaire, en faisant particulièrement attention à sa colonne vertébrale. Une visite chez le vétérinaire avec radiographie est toujours préférable, même quand la fracture n'est pas certaine car une fracture n'est pas certaine car une fracture non soignée peut laisser des traces permanentes.

CONSEILS EN CAS D’URGENCE

Que faire avec un chien traumatisé ?

Le chien traumatisé, renversé par une voiture par exemple, est presque toujours effrayé et désorienté. Il est donc préférable de s'approcher doucement de lui pour éviter de l'effrayer davantage : il risquerait alors d'essayer de s'enfuir et de se réfugier dans un endroit inaccessible pour ceux qui veulent le secourir. Il faut lui parler calmement et essayer de le rassurer sans chercher à l'arrêter. Si le traumatisme a été particulièrement violent, il est en état de choc et souffre de fractures et de contusions diverses. Face à une telle situation, il faut s'avancer calmement en lui parlant : le chien sera rassuré par le timbre de la voix de son maître. On doit éviter tout mouvement brusque et savoir que la douleur et la peur peuvent déclencher l'agressivité du chien et qu'on risque d'être mordu. En cas de nécessité, on peut lui mettre une muselière ou un bandeau avant de le transporter. Il faut rester calme, d'autant que si le chien perçoit la tension de son maître, il sera encore plus irrité. Il faut le transporter, avant délicatesse, et le plus vite possible, chez un vétérinaire ou aux urgences.

Comment le transporter ?

Si le chien n'est pas en mesure de se lever et de marcher, il faut le soulever de la façon la moins traumatisante possible. Les chiens de grande taille peuvent être transportées sur une civière de fortune : une couverture, une toile, un manteau, dont les quatre coins serviront de poignée. Si les membres postérieurs sont paralysés, on peut craindre un traumatisme à la colonne vertébrale. Dans ce cas, essayez de ne pas plier la colonne vertébrale car vous risqueriez de provoquer une paralysie définitive.

 Intervenir sur une blessure

Il est impossible d'imaginer toutes les blessures qu'un chien peut s'infliger, en jouant, en travaillant, et parfois même en mangeant. Toutefois, il existe quelques règles générales qui pourraient vous être d'une certaine utilité. Tout d'abord, il faut stopper l''hémorragie en comprimant la zone de la blessure à l'aide d'un mouchoir ou d'un chiffon propre. Si l'hémorragie est grave, par exemple en cas de blessure aux pattes, il faut la bloquer en exerçant une pression au-dessus de la lésion. Vous remarquerez que le flux de sang diminue immédiatement. On peut utiliser comme garrot une ceinture, une cordelette, une cravate qu'il faut lacer de manière à pouvoir relâcher l'étreinte toutes les dix minutes, pour laisser le sang circuler. Si la blessure est à la poitrine ou sur l'abdomen, il faut essayer de comprimer avec une serviette ou une toile pliée. De la sorte, on réussit en général à stopper l'hémorragie, mais, quelquefois, il faut quelques points de suture. La deuxième intervention consistera à désinfecter largement la blessure et la nettoyer de la terre et autre saleté. Attentions, le chien, irrité, risquerait de vous mordre : mettez-lui une muselière avant de commencer. Sur la blessure propre, placez une gaze provisoire qui empêche toute nouvelle souillure et demandez au vétérinaire d'examiner la blessure. Les blessures aux membres peuvent concerner les tendons et les nerfs qui doivent être suturés rapidement pour éviter des séquelles permanentes. Si la blessure est une fracture ouverte, il faut essayer de la laver avec de l'eau oxygénée et la couvrir d'une gaze avant de courir chez le vétérinaire. Les tissus abîmés sont facilement infectés et cela peut donner les maladies difficiles à guérir (ostéomyélite).

Lésions aux yeux, aux oreilles et au nez

Les griffes des chats ou d'autres chiens peuvent endommager gravement la cornée. Les traumatismes violents, faisant jaillir le globe oculaire hors de son orbite, sont également très dangereux. Dans tous les cas, il faut laver l'œil avec un liquide physiologique, de l'eau boriquée ou, à défaut, de l'eau pure. Maintenir l'œil blessé sous un linge humide et courir chez le vétérinaire. Les lésions oculaires sont très douloureuses. Le traumatisme le plus fréquent aux oreilles est la blessure ouverte ou l'hématome interne du pavillon auriculaire. Dans les deux cas, il faut essayer de stopper l'hémorragie, éventuellement en bandant l'oreille et en y appliquant de la glace. Consultez un vétérinaire le plus rapidement possible. Les hémorragies nasales sont peut-être les plus impressionnantes pour le maître. Le chien éternue pour se débarrasser du sang qui sort de ses narines et le gêne, et projette des gouttelettes rouges tout autour de lui. Ces hémorragies nasales peuvent être provoquées par un empoisonnement ou la présence dans les sinus de corps étrangers qui ont endommagé un vaisseau et irritent le chien, le poussant à éternuer violemment. Essayez d'arrêter l'écoulement de sang avec des compresses de glace et consultez immédiatement un vétérinaire.

Brûlures

Les brûlures par contact direct avec la flamme sont peu fréquentes chez le chien car son instinct le pousse à éviter les feux. Cependant, les brûlures peuvent avoir d'autres origines, comme l'eau bouillante dans laquelle cuit la viande, ou des substances chimiques avec lesquelles il entre accidentellement en contact. Il faut avant tout laver la partie atteinte à grande eau : cela enlèvera le produit irritant et refroidira aussitôt en cas de brûlure chaude. Préparer des compresses froides pour réduire la vasodilatation. Couvrir la brûlure et se rendre chez le vétérinaire qui contrôlera l'état de choc que peut provoquer une brûlure étendue.

Gelures

Ce n'est pas un phénomène très courant sous nos climats, mais cela peut arriver en montagne. Ce sont, en général, les membres et la pointe des oreilles qui sont touchés. Il faut emmener l'animal dans un endroit chaud et le couvrir pour faire monter la température. Masser délicatement les endroits gelés et chercher à les réchauffer avec des linges chauds ou des bouillottes. La couleur rosée de l'épiderme indiquera la reprise de la circulation du sang.

Suffocation

Il faut intervenir très vite. Ouvrez la gueule de l'animal qui essaie déjà de se débarrasser de l'objet qui l'étouffe. Abaissez-lui la langue pour regarder l'arrière-gorge. Si on réussit à voir le corps étranger, il faut l'extraire. Pour éviter tout danger de morsure, écraser légèrement les babines sur les dents du chien qui ne refermera pas les mâchoires. Si on ne voit rien et si la taille du chien ne permet pas de le soulever par les pattes arrière et de le secouer pour faire sortir le corps étranger donner des coups secs mais pas trop violents sur la poitrine : l'air expulsé peut déplacer l'objet qui obstrue la gorge.

Crises convulsives et nerveuses

Elles sont souvent effrayantes lorsqu'on y assiste pour la première fois et lorsqu'elles sont graves. Dans ce genre de cas, on essaiera de mettre le chien dans un endroit où il ne pourra pas se blesser pendant les convulsions. La crise passée, laisser l'animal tranquille dans un endroit sans bruits ni lumière jusqu'à ce qu'il se reprenne complètement. On peut le couvrir d'une couverture. Une fois la crise passée (elle dure généralement quelques minutes), le conduire chez le vétérinaire.

Comment lui administrer des médicaments

Un chien malade est déjà irritable et peu disposé à prendre des médicaments. Il faut d'abord essayer l'astuce avant, si nécessaire, de passer à la manière forte. Il existe différents types de médicaments à administrer par voie orale, mais, par commodité, nous distinguerons d'une par les capsules, comprimés et autres, et d'autre part les liquides. Pour ce qui est du premier type, on peut essayer de les mélanger en cachant le goût derrière celui d'un aliment particulièrement apprécié du chien (fromage, viande). S'il s'agit de poudre de comprimés émiettés, on peut les mélanger à un morceau de viande et donner le reste de la ration après, pour vérifier que le chien à bien absorbé le médicament. Mais certains produits perdent de leur efficacité lorsqu'ils sont mélangés à de la nourriture, tandis que d'autres ont un goût si fort que le chien les décèlera et refusera donc de manger. Dans ce cas, il faut ouvrir la gueule du chien et y introduire le comprimé profondément en la refermant rapidement et en tenant la tête relevée afin d'accélérer la déglutition. S'assurer que le chien a bien avalé le médicament car il pourrait le cracher une fois libérer. Les médicaments liquides peuvent être administrés à l'aide d'une seringue sans aiguille ou avec un compte-gouttes. Tenir là te soulevée et insérer la seringue dans l'angle de la gueule. Ecouter le produit lentement pour permettre la déglutition. Ne jamais l'administrer en gardant le chien la gueule ouverte : en l'empêchant de déglutir, on risque de l'étouffer.

Injections

Les injections sont sous-cutanées, intramusculaires ou intraveineuses. Il est recommandé que le maître apprenne à les faire pour poursuivre le traitement ordonné par le vétérinaire. Il veillera à utiliser toujours des seringues jetables ou stérilisées. L'on procédera de la manière suivante : pincer la peau entre les doigts sur le dos, entre le cou et les flancs, désinfecter la peau en soulevant le poil et introduire l'aiguille parallèlement à l'épine dorsale du chien. Si le produit est irritant, il vaut mieux qu'une autre personne tienne le chien.

 Médicaments contre les otites

Tenir la pointe de l'oreille et introduire le compte-gouttes dans le conduit auriculaire. Masser l'oreille pour partir le produit uniformément. Tenir la tête du chien pendant un moment, sinon il sa secouera pour libérer son oreille irritée.

Médicaments pour les yeux

Tenir soulevée la tête du chien et laisser tomber les gouttes de collyre sur la cornée. Si l'on doit mettre une pommade, abaisser la paupière inférieure et en mettre sur l'intérieur. Laissez l'œil se refermer et masser pour bien la répartir. Enlever l'excédent resté à l'extérieur avec un mouchoir.

Suppositoires

Leur emploi n'est pas très fréquent, mais ils peuvent être indiqués pour soulager une douleur vive. Il faut humidifier le suppositoire, soulever la queue du chien et l'introduire délicatement sans forcer. L'enfoncer profondément, à l'aide d'un coton-tige par exemple. Tenir la queue du chien sur la zone anale pendant quelque instant pour qu'il n'expulse pas le médicament aussitôt.

CE QU’IL FAUT AVOIR CHEZ SOI EN CAS D’URGENCE

- désinfectants : eau oxygénée, teinture d'iode, mercurochrome- solutions et désinfectants peu agressifs : sérum physiologique, eau boriquée- produits astringents et antibiotiques intestinaux - laxatif : huile de vaseline- antiémétiques. - un antibiotique d'urgence conseillé par le vétérinaire- compresse de gaze, pansements, bandes de gaze- le numéro de téléphone du vétérinaire habituel

référence : Le Shih Tzu de R. CORSINI

 

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